Marathon capillaire ou grève du ciseau

Publié le par Marie D.

Tout comme pour ses vêtements nous aurions pu marquer la date de sa dernière visite chez le coiffeur. De qui ? du Pti bien sûr. Cela fait trois mois déjà demandée comment il pouvait se regarder dans la glace le matin et sortir de chez lui comme ça sans se dire « faudrait ptet penser à faire kekchose ».

Bon il m’arrive aussi de ne pas avoir le temps d’y aller de suite, au moment où j’en ai besoin, mais là je crois vraiment qu’il l’aime sa tignasse informe.

 

Pour bien comprendre l’effet que ça peut produire, il a les cheveux plutôt frisés mais les bouclettes ne sont pas nettes. L’ensemble est assez flou et indomptable sans tout couper. Sans doute pour cette raison n’essaie-t-il pas vraiment de les dompter.

 

Au début ça montait, ça montait, jusqu’à 10 cm au dessus de la tête. Et ça tenait tout seul. C’était la phase « Jackson Five ». Là déjà on trouvait ça ridicule. Carrément rétro vu la tendance actuelle de la gomina.

Par la suite le poids des cheveux aidant, le tout n’a plus tenu en un seul morceau au dessus de la tête et s’est scindé en deux suivant une raie irrégulière. C’était la phase « Louis XIV ». Les semaines passaient et nous nous disions « il va y aller ». Mais non.

Puis, les deux monts capillaires s’écartant de plus en plus sous le poids des cheveux qui poussaient, et bien sur l’ensemble s’allongeant pour lui couvrir la nuque, il a commencé à ressembler à « Charlotte aux Fraises ».

Maintenant il aplatit visiblement les monts de part et d’autre de la raie centrale avec un peigne… Je suis désolé mais c’est indescriptible…

Là je crois qu’il a trouvé son style car je ne vois pas à qui je pourrais bien le comparer. C’est la première fois que je vois un truc comme ça sur un jeune en tout cas.

Publié dans Au quotidien

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